Un jour je ferais bien un petit compte rendu de notre pharmacie nationale (donc mondiale). Sous certains produits se dissimulent de puissants produits aux divers effets. Ceci comprend par exemple les opiacées classiques (codéine, dextropropoxiphène, codéthyline, pholcodine, morphine, opium...) dont l'histoire est assez exaltante et évoque une multitude de décisions parfois surprenantes et difficiles.
Mais on remarque presque facilement que les produits utilisés et retenus ont des propriétés encore non révélées.
Pour remplacer l'usage des opiacées dans la toux qui restent cependant seuls efficaces mais dont les abus sont connus (codéine, codéthyline, pholcodine, méthadone et anciennement morphine), les laboratoires ont mis au point le dextrométhorphane qui n'est pas un morphinomimétique (spécialités: ergix, tuxium, akindex, pulmodexane...) à ne pas confondre avec le dextropropoxiphène (di-antalvic, morphinomimétique non morphinique).
Avec le topléxile souvent prescrit aux enfants et qui lui est un atropinique antihistaminique (soulage les allergies, s'apparente à la belladone ou au datura mais sans effet hallucinogène, groupe de médicament classique mais sédatif) il est donc la seul alternative à la codéine et équivalents (vente libre, détournement possible, effet psychotrope faible et désagréable, dépendance physique faible très peu courante hors abus volontaire).
Pourtant, le surdosage de dextrométorphane révèle des propriétés proches à la fois de l'extazy (ectazy) et de la kétamine (sédatif procurant des effets de dissociation du corps et de l'esprit). C'est un psychotrope stupéfiant. Il procure une ivresse caractéristique, ni agréable, ni désagréable mais qui peut être angoissante, le corps ne veut plus trop bouger, les mouvements procurent des spasmes qui rigidifient les membres jusqu'à de grandes difficultés de coordination. L'immobilité est alors le meilleur remède. Ceci pourrait encore être angoissant mais il semble que les effets psychotropes amènent un calme où l'euphorie est sous jacente mais n'apparaît pas et c'est la sérénité qui prend le dessus. Je pense qu'il agit là comme un antidépresseur direct avec peut-être les vertus de la sérotonine de manière très marquées et autant d'effet s’apparentant à plusieurs hallucinogènes.
Selon les divers témoignages que l'on trouve presque uniquement sur le net, l'esprit semble éveillé, conscient, il peut d'ailleurs se représenter mentalement les choses avec une meilleur acuité comme les images ou la musique et il semble prendre en compte des choses différentes ou généralement oubliées, ce qui est cependant un effets classique de tous les psychotropes même de l'alcool. Au delà de ça, il a été décrit des hallucinations de type LSD mais en tout cas une manière peu habituelle de voir les choses.
Il faut cependant savoir que si les premiers effets passent après trois heures, il faudra encore 12 à 24 heures de "redescente" et une bonne semaine pour que le corps ne ressente plus rien. Les effets persistants sont plutôt désagréables avec de légères convulsions, troubles gastriques, insomnie, sédation, excitation, euphorie, amnésie... Mais je crois que le délai est presque aussi long pour l'extazie mais je n'ai pas l'habitude de prendre ce genre de merde au relent de gros sous et d'intoxication chimico-débilitante.
Je me suis pris à rêver que de grands lucifériens avaient cachés leurs stupéfiants au sein même de la pharmacie disponible et que le dextrométhorphane n'est que le premier ingrédients d'un "Soma" (drogue légendaire apportée par les aryens aux indiens qui allaient former le Rigvéda, religion précédent l'Indouisme et le bouddhisme) qu'ils utilisent là où il y a une pharmacie à coté, c'est à dire un soma à disposition partout en France et sans ordonnance. C'est bien plus simple que de cultiver les amanites, les crapauds et autres liserons dont il faut encore livrer les commandes alors que leur trafique est règlementé.
Puis je me suis dit aussi (purée, je pense!!) que les médicaments pouvaient éduquer nos corps et nos esprits petit à petit et j'ai repensé à ses molécules qui ont la forme de signes ou de lettres et qui servent d'ailleurs aux micro machines. Ca me semble même évident que les médicaments agissent directement sur nous, nos tolérances et nos mécanismes biologiques.
Alors de là à penser que la pharmacie peut définir un comportement et un développement collectif, alors que ces mêmes molécules vont peu à peu former le nouveau soma à avaler à petite ou grande dose... Il me semble même logique que nous retiendrons de plus en plus les médicaments les plus efficaces et pointus alors qu'une certaine mauvaise fois dissimulera toujours dans les molécules retenues des effets proprement hallucinants...
C’est une piste de réflexion… Si vous avez des réactions…